Le visage qui hante l’histoire du cinéma.

Figure incontournable du cinéma allemand, son nom est peut-être moins connu du public que les titres des films qu’il a rendus célèbres. Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene, chef-d’œuvre absolu de l’expressionnisme allemand, L’Homme qui rit de Paul Leni, qui a inspiré la création du personnage du Joker, ennemi juré de Batman, Le Congrès s’amuse d’Erik Charell où Veidt interprète un Metternich en difficulté face aux têtes couronnées de toute l’Europe, et enfin L’Espion noir de Michael Powell où ce fils de sous-officier de l’Empire incarne un militaire condamné par l’histoire.

En version restaurée, sur grand écran, ces films sont à voir absolument et font partie du panthéon de tout·e cinéphile qui se respecte et fouille toujours dans les coffres de l’histoire du cinéma, à la recherche de ses pépites parfois un peu oubliées.