Perfect Days

Synopsis

Entre le pilier du nouveau cinéma allemand et le Japon, l’histoire dure depuis Tokyo-ga (1984), un documentaire dédié à Ozu. Avec Perfect Days, c’est une fiction que Wenders vient tourner à Tokyo. Hirayama, cinquantenaire, y travaille à l’entretien des toilettes publiques. Son quotidien immuable : se lever, petit-déjeuner, arroser ses bonzaïs, travailler, entrer aux bains, aller au bar. Hirayama photographie les variations de lumière dans les arbres. Hirayama est heureux ainsi. Tout le début du film est à l’aune de la chanson quasi éponyme de Lou Reed : élégiaque. Puis cette petite vie tranquille est troublée par l’arrivée d’une nièce fugueuse. On devine soudainement Hirayama être un personnage complexe. Cannes a rendu hommage à Koji Yakusho pour son interprétation charismatique en le récompensant du Prix d’interprétation masculine. Wenders s’appuie sur lui pour refuser la dramaturgie, l’explication psychologique et le jugement.